dimanche 7 septembre 2008

Actes 11,27 à 30


Texte biblique

En ce temps–là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. L’un d’eux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.

Réflexion

Entraide :

Un autre aspect des bienfaits de la venue de Barnabas et Saul à Antioche et de leur intégration dans l’église nouvellement née dans cette ville se trouve dans le lien que leur présence a créé entre la communauté mère de Jérusalem, essentiellement juive, et la nouvelle église païenne dans ses origines. La présence de ces deux envoyés valide le fait qu’en Christ, comme le développera Paul plus tard, il n’y a plus de séparation due aux origines entre ceux qui appartiennent à Christ. Tous, en Lui, sont un : Gal 3,28.

La réalité de ce lien spirituel, créé par la présence des deux frères sur place, va être mise davantage en évidence encore à l’occasion d’une famine survenant sur toute la terre. Les frères de la Judée étant, semble-t-il, davantage éprouvés que ceux d’Antioche, il fut décidé qu’une aide matérielle leur soit apportée de leur part : une façon, comme le dira Paul plus tard, pour les chrétiens d’origine païenne de rendre à leurs frères juifs les bienfaits que, sur le plan spirituel, ils ont reçu d’eux. Barnabas et Saul étant les envoyés de la communauté juive, c’est, fut-il aussi décidé, par eux que le don de la communauté d’Antioche leur sera envoyé, démarche qui, de manière pratique, symbolise bien le lien, l’entraide et la bénédiction mutuelle existant entre les deux communautés.

Veillons ainsi à ne pas oublier tout ce que nous recevons des autres dans la foi. Ne soyons pas ingrats, mais, dès que la possibilité nous est donnée, agissons de manière à rendre, d’une façon ou d’une autre, aux autres un peu des bienfaits dont nous avons été l’objet de leur part.

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